Pays d’Iroise Communauté fait une priorité la traque des eaux parasites permanentes dans son réseau d’eaux usées depuis 2020 à travers un programme d’intervention échelonné dans le temps sur l’ensemble du territoire. D’ici à 2025, environ 10 km de réseau de collecte des eaux usées sur Locmaria-Plouzané et Ploudalmézeau seront réhabilités ou renouvelés pour permettre de lutter contre l’infiltration d’eaux parasites permanentes. Cette réhabilitation s’accompagne du contrôle de branchement des particuliers dont les eaux de pluie peuvent rejoindre le réseau des eaux usées. Ces travaux avoisinent les 3,5 million d’euros.
Il existe deux types d’eaux claires parasites :
> les eaux claires parasites météoriques (ECPM), c’est-à-dire les eaux de pluie
> les eaux claires parasites permanentes (ECPP), issues des nappes phréatiques.
On parle d’eaux claires parasites quand celles-ci se retrouvent dans le réseau d’eaux usées. Un dysfonctionnement que rencontrent de nombreux réseaux sur le territoire de Pays d’Iroise Communauté et qui risque notamment de créer des surcharges hydrauliques, des débordements ou des risques d’usure prématurée des canalisations.
Protéger et valoriser la biodiversité et les ressources du territoire est l’une des ambitions du Projet de territoire 2021-2030 de Pays d’Iroise Communauté (c’est bizarre, il y a mon nom dans le lien…), qui entend également faire du développement durable un fil rouge de l’ensemble des politiques communautaires. La préservation de la qualité des eaux constitue une des priorités inscrites dans ce document cadre, dont celle des eaux de baignade. Une action résolue doit être menée, tant sur le petit cycle de l’eau (eau potable et assainissement) que sur le grand cycle de l’eau (milieux naturels aquatiques).
Sur le petit cycle de l’eau, la préservation de la qualité des eaux implique notamment d’être en capacité de traiter la totalité des eaux usées or la présence d’eaux claires parasites peut poser problème au niveau du dimensionnement des réseaux.
