Casse réseau d’eau potable Rue du Douric à Saint Renan, ce qui cause une discontinuité dans la distribution d’eau potable sur la commune. Le service eau et assainissement est pleinement mobilisé pour rétablir la situation dans les meilleurs délais.
Les espèces exotiques envahissantes, qu’elles soient végétales ou animales, présentent un risque pour les paysages, la biodiversité, les activités économiques et la santé. Aidez-nous à lutter contre ces espèces en suivant nos conseils.
Qu’est-ce qu’une plante invasive ?
Une espèce exotique envahissante (invasive) est une espèce dont l’introduction volontaire ou fortuite, l’implantation et la propagation (hors de son territoire d’origine) menace les écosystèmes, les habitats naturels ou les espèces locales, avec des conséquences néfastes.
Ces plantes possèdent les caractéristiques suivantes :
Quel est leur impact ?
Ces plantes ont un impact écologique entrainant une diminution de la biodiversité, un déséquilibre des écosystèmes et une transformation des paysages. Elles posent des problèmes sanitaires avec des espèces allergènes, urticantes voire toxiques. Elles ont des conséquences socio-économiques avec notamment des perturbations sur les activités agricoles, apicoles, forestières et nautiques.
Les principales espèces en Pays d’Iroise
Les espèces présentent en Pays d’Iroise colonisent une grande variété de milieux naturels :
Quatre espèces présentent un risque pour la santé :
Elles peuvent avoir un impact fort sur notre santé et sur notre environnement : pollen allergisant, sève qui provoque de graves brûlures, plantes toxiques. Si vous en repérez, prévenez la Communauté de communes du Pays d’Iroise au plus tôt afin que l’information soit transmise aux organismes compétents (Agence régionale de santé et Fredon Bretagne).
D’autres espèces sont à surveiller de par leur potentiel élevé pour devenir envahissantes et impliquent une forte vigilance concernant leur dissémination dans les milieux naturels
Que faut-il faire ?
Pour éviter l’implantation d’espèces invasives des mesures préventives sont nécessaires :
Lorsque les plantes sont présentes sur votre terrain, il faut intervenir le plus précocement possible avant qu’elles n’aient le temps de s’étendre et avant la période de floraison. L’arrachage ou la coupe des plantes sont les seules solutions mais qui devront être poursuivies pendant plusieurs années. Les déchets doivent faire l’objet d’une attention particulière pour leur élimination. Pour plus de renseignement, reportez-vous au guide sur les espèces exotiques envahissantes.
Vespa Velutina est une espèce de frelon invasif originaire d’Asie. Le Frelon asiatique est un prédateur d’une grande variété d’insectes et d’araignées. Une forte prédation est observée sur les abeilles domestiques et inquiète depuis plusieurs années les apiculteurs.
L’espèce est observée sur le Pays d’Iroise et ne doit pas être confondue avec le Frelon commun. Le Frelon asiatique possède une couleur dominante sombre avec une large bande orangée à l’extrémité de l’abdomen alors que le Frelon commun de taille légèrement supérieure est brun rougeâtre sur le thorax et possède des bandes jaunes sur l’abdomen
Chaque femelle ayant survécu à la période hivernale commence seule la construction de son nid. Il est de forme sphérique, ouvert à la base et d’une taille comprise entre 5 et 30 cm. Il est installé dans un lieu protégé tel qu’abri de jardin, auvent, carport, garage, grange, encadrement de porte ou fenêtre… et peut être trouvé entre avril et juin.
A partir de juin, lorsque la colonie se développe, elle abandonne généralement le nid primaire pour construire un nid définitif de plus grosse taille. Ce nid généralement en forme de poire est d’une taille comprise entre 40 et 120 cm. il est très souvent installé dans les arbres mais est aussi signalé à hauteur d’homme dans les haies, les murs, les toitures, …
En novembre, les ouvrières meurent et les reines fondatrices quittent le nid pour hiverner à l’abri dans la litière ou les troncs pourris. Vers la mi-novembre, les nids que l’on peut découvrir avec la chute des feuilles sont le plus souvent inoccupés.
La destruction des nids
Depuis 2016, Pays d’Iroise Communauté a intégré un programme de lutte collective volontaire et finance des campagnes de destruction des nids.
Vous avez repéré un nid de frelons supposés asiatiques ? (et pas seulement quelques frelons çà et là)
1e étape : signalez-le immédiatement en mairie et/ou contactez votre référent local qui viendra identifier s’il s’agit du frelon asiatique
En cas d’absence du référent local de votre commune, vous pouvez contacter directement la FDGDON au 02 98 26 72 12
2e étape : si la présence d’un nid de frelons asiatiques est avérée, le référent local déclenchera l’intervention d’une entreprise agréée. L’intervention est prise en charge par la Communauté de communes (uniquement pour les nids de frelons asiatiques).
Pas de panique ! Si vous avez trouvé un nid de frelons, pas de panique, ces animaux sont tranquilles et ne s’occuperont pas de vous tant que vous ne touchez pas au nid ou que vous ne vous agitez pas autour (cris, gestes brusques ou vibrations à moins de 5 m du nid).
Le piégeage
En mars-avril les reines sortent de leur abri hivernal lorsque la température moyenne dépasse 10°C. La reine construit d’abord un nid primaire afin de fonder une nouvelle colonie. Une destruction des individus avant la mise en place des grosses colonies est un bon moyen de lutte.
Cependant le piégeage doit être encadré car il n’existe aucun piège strictement sélectif et il ne doit être réalisé qu’en début de saison.
Il est important de ne pas installer de pièges dans son jardin à partir de mai car le risque de capturer de nombreuses autres espèces est trop important et pourrait avoir un effet défavorable sur la diversité des insectes.
Pays d’Iroise Communauté reçoit parfois des signalements d’usagers sur la présence de « chenilles processionnaires » sur le Pays d’Iroise. Or il s’avère que les chenilles en question appartiennent le plus souvent à l’espèce « Bombyx Cul-Brun » dont le cycle de vie est lié au prunellier. Cette espèce est légèrement urticante en comparaison de la chenille processionnaire du pin et ne constitue donc pas un problème sanitaire.
Certaines années aux conditions climatiques favorables, on peut assister à des « invasions » avec des dégâts plus ou moins importants sur les prunelliers mais que la nature (prédateurs, insuffisance de nourriture, mauvais temps, …) va se charger de réguler. On ne constate pas de problème avec cette espèce qui fait partie de la faune locale.
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